Comment Diagnostiquer Endométriose ?

Les signes précoces de l’endométriose incluent des douleurs menstruelles intenses, des douleurs pelviennes chroniques, des troubles digestifs (ballonnements, constipation, diarrhée) et des douleurs pendant les rapports sexuels. Certaines femmes peuvent également ressentir de la fatigue ou avoir des règles abondantes.

Le diagnostic repose principalement sur l’échographie pelvienne (endovaginale ou abdominale) et l’IRM pelvienne. En cas de doute, une laparoscopie peut être réalisée pour confirmer la présence de lésions endométriosiques.

Il n’existe pas encore de test sanguin fiable pour diagnostiquer l’endométriose. Toutefois, certains marqueurs comme le CA-125 peuvent être légèrement élevés dans les formes avancées de la maladie.

Le diagnostic peut être posé par un gynécologue, un médecin généraliste ou une sage-femme. Pour une expertise approfondie, il est recommandé de consulter un spécialiste dans un centre expert en endométriose.

Le temps moyen pour diagnostiquer l’endométriose est de 7 à 10 ans, car ses symptômes sont souvent confondus avec d’autres pathologies gynécologiques ou digestives. Toutefois, une meilleure sensibilisation permet aujourd’hui de réduire ce délai.

Non, un frottis cervical sert uniquement à dépister des infections et des lésions précancéreuses du col de l’utérus. Il ne permet pas de diagnostiquer l’endométriose.

L’échographie pelvienne est souvent le premier examen réalisé. Elle peut détecter des kystes ovariens endométriosiques (endométriomes), mais elle ne permet pas toujours d’identifier les lésions profondes ou superficielles. Une IRM pelvienne est alors nécessaire pour compléter le diagnostic.

Oui, l’IRM pelvienne est un examen précis qui permet de visualiser les lésions profondes et d’évaluer leur étendue. Cependant, elle peut ne pas détecter certaines formes superficielles de la maladie.

Non, la plupart des cas sont diagnostiqués grâce à l’échographie et à l’IRM. Toutefois, si les examens d’imagerie ne sont pas concluants, une laparoscopie peut être réalisée pour observer directement les lésions et confirmer le diagnostic.

Oui, certaines femmes atteintes d’endométriose ne ressentent aucun symptôme. La maladie peut alors être découverte fortuitement lors d’un bilan de fertilité ou d’une intervention chirurgicale.

Il n’existe pas de transmission génétique directe, mais des études montrent qu’un antécédent familial augmente le risque de développer l’endométriose. Si votre mère ou votre sœur est atteinte, une surveillance médicale est recommandée.

En plus de l’échographie et de l’IRM, d’autres examens peuvent être réalisés en fonction des symptômes :
Hystérographie : radiographie avec produit de contraste pour examiner l’utérus et les trompes.
Échographie endorectale : utile en cas de suspicion d’endométriose digestive.
Coloscanner : permet d’évaluer l’atteinte intestinale en cas de troubles digestifs.

Oui, ses symptômes peuvent être similaires à ceux du syndrome des ovaires polykystiques (SOPK), du syndrome du côlon irritable (SCI) ou d’infections urinaires chroniques, ce qui complique le diagnostic.

Oui, certaines plateformes comme ENDOL-4D et l’application LUNA proposent des questionnaires permettant d’évaluer le risque d’endométriose en fonction des symptômes. Cependant, seul un médecin peut poser un diagnostic définitif.

Oui, bien que l’endométriose soit associée à l’infertilité, certaines femmes découvrent leur maladie lors d’une échographie de suivi de grossesse. Cependant, les symptômes peuvent temporairement s’atténuer durant cette période en raison des changements hormonaux.

Dans de nombreux cas, les douleurs ont tendance à s’intensifier avec le temps si la maladie n’est pas prise en charge. Un diagnostic précoce permet d’adopter des traitements adaptés et d’améliorer la qualité de vie.

Oui, bien que l’endométriose soit une maladie hormonodépendante, certaines femmes continuent d’avoir des symptômes après la ménopause, notamment si elles suivent un traitement hormonal substitutif (THS).

Le diagnostic peut être réalisé :
Dans un cabinet de gynécologie (échographie endovaginale).
Dans un centre d’imagerie médicale (IRM pelvienne).
Dans un hôpital spécialisé en endométriose.
Dans un centre expert reconnu par les associations comme EndoFrance.

Le retard diagnostique s’explique par plusieurs facteurs :
Les symptômes sont souvent banalisés ou confondus avec des règles douloureuses.
Un manque de formation de certains professionnels de santé.
Des examens parfois insuffisants ou mal interprétés.
Heureusement, la sensibilisation et les progrès en imagerie médicale permettent aujourd’hui d’améliorer la prise en charge.