Contre Indication Ivg Médicamenteuse ?

L'Interruption Volontaire de Grossesse (IVG) médicamenteuse est une méthode permettant d’interrompre une grossesse sans intervention chirurgicale. Elle repose sur la prise de deux médicaments : la mifépristone, qui bloque l'effet de la progestérone, et le misoprostol, qui déclenche des contractions utérines pour expulser l’embryon.

Les contre-indications incluent l'allergie aux médicaments utilisés, la grossesse extra-utérine, les troubles de la coagulation, l'insuffisance surrénalienne chronique et l'utilisation prolongée de corticoïdes. Une consultation médicale préalable est essentielle pour évaluer les risques individuels.

Les principaux risques incluent des saignements abondants, des douleurs abdominales, une expulsion incomplète nécessitant une intervention chirurgicale, des infections et des effets secondaires tels que nausées, fièvre ou diarrhée.

Un suivi médical est recommandé 10 à 15 jours après l’IVG pour vérifier l’expulsion complète de la grossesse, généralement par une échographie ou un dosage des β-hCG sanguins.

Oui, des crampes abdominales intenses, similaires à des règles douloureuses, sont fréquentes. Des antalgiques peuvent être prescrits pour atténuer la douleur.

Une absorption incomplète des médicaments, une dose insuffisante ou une résistance individuelle aux molécules utilisées peuvent occasionner un échec. Une IVG chirurgicale peut alors être nécessaire.

Oui. Une grossesse extra-utérine, où l’embryon se développe en dehors de l’utérus, nécessite une prise en charge spécifique et ne peut pas être interrompue par des médicaments.

Oui, sous certaines conditions et avec un suivi médical strict. La prise du misoprostol peut être faite chez soi, mais un contrôle médical est essentiel pour s’assurer de l’efficacité de la procédure.

En France, l’IVG médicamenteuse est autorisée jusqu’à 9 semaines d’aménorrhée (soit 7 semaines de grossesse).

La contraception peut être débutée immédiatement après l’IVG, selon les recommandations du professionnel de santé, afin de prévenir une nouvelle grossesse non désirée.

Oui, l’ovulation peut reprendre rapidement après l’IVG, parfois dès 10 jours après la procédure. L’utilisation d’une contraception est donc recommandée immédiatement.

Il est conseillé d’attendre au moins 10 à 15 jours après l’IVG pour réduire les risques d’infection et permettre à l’utérus de cicatriser correctement.

Les effets secondaires courants incluent des saignements prolongés, des douleurs abdominales, des nausées, de la fatigue et des maux de tête. Ils disparaissent généralement en quelques jours.

Oui, des saignements peuvent durer jusqu'à 15 jours. Cependant, si les saignements deviennent très abondants ou persistent trop longtemps, une consultation médicale est nécessaire.

Si les douleurs sont intenses et ne sont pas soulagées par les antalgiques prescrits, il est important de consulter un médecin afin d’écarter toute complication.

Il est conseillé de se reposer au moins le jour de la prise du misoprostol, car des douleurs et des saignements importants peuvent survenir.

Dans la plupart des cas, il n’y a pas de répercussions à long terme. Toutefois, une infection non traitée peut avoir un impact sur la fertilité.

Une légère fièvre est normale, mais si elle dépasse 38,5°C ou persiste plus de 24 heures, il est impératif de consulter un médecin.

Les deux méthodes sont sûres. L’IVG médicamenteuse est moins invasive mais peut parfois échouer, nécessitant alors une intervention chirurgicale.

Les centres de planning familial, les hôpitaux et certains médecins généralistes offrent une prise en charge médicale et un accompagnement psychologique pour les femmes souhaitant une IVG médicamenteuse.