Article: Comment Savoir Si On À Une Incontinence Anale?
Comment Savoir Si On À Une Incontinence Anale?
Sommaire
- Comment Savoir Si On A Une Incontinence Anale ?
- Quels sont les symptômes de l’incontinence anale ?
- Quelles sont les causes de l’incontinence anale ?
- Quand consulter un médecin ?
- Quels sont les traitements possibles ?
- 1. Rééducation périnéale
- 2. Modification de l’alimentation
- 3. Médicaments
- 4. Chirurgie
- Conclusion
Comment Savoir Si On A Une Incontinence Anale ?
L’incontinence anale est un sujet souvent tabou, mais qui touche pourtant de nombreuses personnes. Ce trouble se caractérise par une perte involontaire de selles solides, liquides ou de gaz intestinaux. Selon les études, environ 1 femme sur 13 de moins de 60 ans et 1 femme sur 7 de plus de 60 ans en souffre, et il peut également toucher les hommes.
Bien que gênante, l’incontinence anale peut être traitée efficacement. Voyons ensemble comment reconnaître les signes avant-coureurs, quelles en sont les causes et quelles solutions existent pour améliorer la qualité de vie.

Quels sont les symptômes de l’incontinence anale ?
Les symptômes de l’incontinence anale varient en fonction de la gravité du trouble. Voici les signes les plus courants :
- Fuites involontaires de selles solides, liquides ou de gaz.
- Urgence défécatoire : incapacité à retenir les selles lorsqu’une envie pressante survient.
- Souillures de sous-vêtements dues à des écoulements fécaux involontaires.
- Sensation d’évacuation incomplète après être allé aux toilettes.
- Perte de sensation rectale, empêchant de reconnaître un besoin d’aller à la selle.
- Irritation et inconfort autour de l’anus, pouvant causer des brûlures et des démangeaisons.
Ces symptômes peuvent être intermittents ou constants selon la sévérité du problème.
Quelles sont les causes de l’incontinence anale ?
Plusieurs facteurs peuvent être à l’origine de l’incontinence anale. Parmi les causes les plus fréquentes :
- Affaiblissement des muscles du sphincter anal : dû au vieillissement, à un accouchement (surtout en cas de déchirure périnéale) ou à une intervention chirurgicale.
- Problèmes neurologiques : maladies affectant les nerfs contrôlant le sphincter, comme la sclérose en plaques, la maladie de Parkinson ou un accident vasculaire cérébral (AVC).
- Lésions du rectum : causées par une chirurgie, un cancer colorectal ou des maladies inflammatoires chroniques (comme la maladie de Crohn ou la rectocolite hémorragique).
- Constipation chronique : un effort excessif lors de la défécation peut endommager les nerfs et muscles du rectum, entraînant une "incontinence de débordement".
- Diarrhée persistante : les selles liquides étant plus difficiles à retenir, elles peuvent aggraver l’incontinence.
Dans certains cas, l’incontinence anale peut être due à une combinaison de plusieurs de ces facteurs.

Quand consulter un médecin ?
Si vous présentez des symptômes d’incontinence anale, il est essentiel de consulter un spécialiste. Un diagnostic précis permettra d’identifier la cause et d’adopter un traitement adapté.
Le spécialiste pourra réaliser différents examens :
- Manométrie anorectale : mesure la pression exercée par le sphincter anal et la sensibilité du rectum.
- Échographie endo-anale : permet d’identifier d’éventuelles lésions musculaires.
- IRM pelvienne : utilisée pour visualiser les structures anatomiques du rectum et du sphincter.
- Tests neurologiques : pour détecter d’éventuelles atteintes nerveuses.
Un diagnostic précoce permet de mettre en place une prise en charge efficace et d’éviter l’aggravation des symptômes.
Quels sont les traitements possibles ?
Le traitement de l’incontinence anale dépend de sa cause et de sa gravité. Voici les principales solutions :
1. Rééducation périnéale
La rééducation par des exercices spécifiques (comme les exercices de Kegel) peut aider à renforcer les muscles du plancher pelvien et du sphincter anal.
2. Modification de l’alimentation
Adopter une alimentation adaptée peut réduire les épisodes d’incontinence :
- Augmenter la consommation de fibres pour réguler le transit intestinal.
- Éviter les aliments irritants (café, alcool, épices, produits laitiers en cas d’intolérance).
- Maintenir une bonne hydratation pour éviter la constipation.
3. Médicaments
Des traitements médicamenteux peuvent être prescrits selon la cause :
- Anti-diarrhéiques pour réduire la fréquence des selles liquides.
- Laxatifs pour traiter la constipation chronique et éviter une incontinence de débordement.
4. Chirurgie
En dernier recours, certaines interventions chirurgicales peuvent être envisagées :
- Sphincteroplastie : réparation du sphincter anal en cas de lésion musculaire.
- Neuromodulation sacrée : stimulation des nerfs contrôlant le sphincter pour améliorer son fonctionnement.
- Colostomie : solution extrême consistant à détourner les selles vers une poche externe.
Conclusion
L’incontinence anale est un trouble qui peut impacter considérablement la qualité de vie, mais des solutions existent. L’important est de ne pas hésiter à consulter un professionnel de santé pour un diagnostic précis et un traitement adapté.
Un diagnostic précoce permet d’identifier rapidement la cause et d’adopter un traitement efficace, améliorant ainsi significativement le quotidien des personnes concernées.
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