Que Veut Dire Avortement ?

L’avortement désigne l'interruption d'une grossesse avant son terme. Il peut être spontané (fausse couche) ou provoqué pour des raisons médicales ou personnelles.

L’avortement est l’arrêt du développement de l’embryon ou du fœtus avant qu’il ne devienne viable. Il peut être naturel ou médicalement assisté.

Les synonymes incluent "interruption de grossesse", "IVG" (Interruption Volontaire de Grossesse) et "fausse couche" lorsqu’il est spontané.

Il existe deux types principaux d’avortement :<strong>1. L’avortement spontané :</strong> également appelé fausse couche, il se produit naturellement sans intervention médicale.<strong>2. L’avortement provoqué :</strong> il peut être médical (IVG médicamenteuse) ou chirurgical (aspiration ou dilatation et curetage).

Deux méthodes sont disponibles :<strong>1. L’avortement médicamenteux :</strong> réalisé jusqu’à 7 semaines de grossesse, il repose sur la prise de deux médicaments (mifépristone et misoprostol).<strong>2. L’avortement chirurgical :</strong> pratiqué jusqu’à 14 semaines de grossesse, il consiste en une aspiration du contenu utérin sous anesthésie locale ou générale.

Depuis la loi du 2 mars 2022, l’IVG est autorisée jusqu’à <strong>14 semaines de grossesse</strong> (16 semaines d’aménorrhée).

L’avortement médicamenteux se fait en deux étapes :<strong>1. La prise de mifépristone :</strong> ce médicament bloque l’hormone progestérone, interrompant ainsi la grossesse.<strong>2. La prise de misoprostol :</strong> administré 24 à 48 heures plus tard, il provoque des contractions et l’expulsion de l’embryon.

Il se déroule en établissement de santé et consiste en une aspiration du contenu utérin sous anesthésie locale ou générale. L’intervention dure environ 10 minutes.

Les risques sont rares mais peuvent inclure des saignements abondants, des douleurs abdominales, des infections ou, dans de rares cas, des complications nécessitant une intervention médicale.

L’IVG médicamenteuse peut provoquer des crampes et des saignements similaires à des règles abondantes. L’IVG chirurgicale est généralement indolore sous anesthésie.

Non, une consultation médicale est nécessaire pour obtenir une prescription d’IVG médicamenteuse ou un rendez-vous pour une IVG chirurgicale.

Oui, l’IVG est intégralement prise en charge par l’Assurance Maladie, que ce soit en établissement de santé ou en cabinet médical.

Au Canada, il n’existe aucune restriction légale sur le délai d’avortement. L’accès dépend des provinces et des établissements de santé.

Certains pays comme Malte, le Salvador et le Nicaragua interdisent totalement l’avortement, même en cas de viol ou de danger pour la santé de la femme.

Oui, une mineure peut avorter sans autorisation parentale. Elle doit cependant être accompagnée par un adulte de confiance.

Dans la majorité des cas, une IVG n’a pas d’impact sur la fertilité future, sauf en cas de complications exceptionnelles.

Depuis 2024, l’IVG est inscrite dans la Constitution française, garantissant son accès légal et sécurisé pour toutes les femmes.

Les IVG sont pratiquées dans les hôpitaux, les cliniques et certains centres de santé habilités. Des consultations sont également possibles en cabinets médicaux ou par téléconsultation.

Oui, l’IVG est confidentielle et protégée par le secret médical. Une mineure peut avorter sans informer ses parents, en étant accompagnée par un adulte de confiance.

Oui, plusieurs associations comme le Planning Familial ou IVG.net offrent un accompagnement et des conseils aux femmes souhaitant avorter.

Si le délai légal est dépassé (14 semaines de grossesse), il est possible de se rendre à l’étranger, dans des pays comme les Pays-Bas ou l’Espagne, où les délais sont plus longs.