Comment Est Le Saignement Du Cancer De L'Utérus ?

Le saignement causé par le cancer de l'utérus est souvent anormal. Il peut être abondant, irrégulier, prolongé ou survenir en dehors des périodes menstruelles. Chez les femmes ménopausées, tout saignement est un signe d’alerte et doit mener à une consultation médicale.

Généralement, le saignement en lui-même n'est pas douloureux. Cependant, il peut être accompagné de douleurs pelviennes, de crampes ou d'une sensation de pression dans le bas-ventre.

Un saignement est considéré comme anormal s'il survient entre les règles, après la ménopause, s'il est plus abondant que d'habitude ou accompagné de pertes malodorantes et de douleurs pelviennes.

En plus des saignements anormaux, les symptômes peuvent inclure des pertes vaginales inhabituelles, des douleurs lors des rapports sexuels, des douleurs pelviennes persistantes et une fatigue inexpliquée.

Le diagnostic repose sur plusieurs examens médicaux, notamment l'échographie pelvienne, la biopsie endométriale, l'hystéroscopie et parfois une IRM ou un scanner pour évaluer l’étendue du cancer.

Une échographie pelvienne peut détecter un épaississement anormal de l'endomètre, ce qui peut alerter les médecins sur la nécessité de réaliser une biopsie pour confirmation.

Le cancer de l’utérus est classé en 4 stades :
- Stade 1 : Limité à l’utérus
- Stade 2 : Extension au col de l’utérus
- Stade 3 : Propagation aux tissus voisins
- Stade 4 : Métastases vers d’autres organes

Oui, s’il est diagnostiqué précocement, il peut être traité efficacement par chirurgie, radiothérapie ou chimiothérapie. Plus le cancer est détecté tôt, meilleures sont les chances de guérison.

Les principaux facteurs de risque incluent l’obésité, le diabète, l’hypertension, l’absence de grossesse, la ménopause tardive, l’exposition prolongée aux œstrogènes et certaines prédispositions génétiques.

Oui, bien que le saignement soit le symptôme principal, certaines femmes peuvent ne présenter que des douleurs pelviennes, des pertes vaginales inhabituelles ou une sensation de lourdeur abdominale.

Le HPV est un facteur de risque majeur du cancer du col de l’utérus. Cependant, le cancer de l’endomètre (utérus) est moins souvent lié au HPV. La vaccination et le dépistage sont essentiels pour réduire les risques.

Les examens les plus couramment utilisés sont l’échographie pelvienne, la biopsie endométriale, l’hystéroscopie et l’IRM pour évaluer l’étendue du cancer.

Le cancer de l’utérus touche principalement les femmes de plus de 50 ans, mais il peut survenir plus tôt en présence de certains facteurs de risque.

Pour réduire les risques, il est recommandé d’avoir un mode de vie sain, de maintenir un poids équilibré, d’éviter le tabac, d’avoir un suivi gynécologique régulier et de dépister le HPV si nécessaire.

Le traitement dépend du stade et peut inclure :
- Chirurgie : Ablation de l’utérus (hystérectomie)
- Radiothérapie : Détruit les cellules cancéreuses
- Chimiothérapie : Utile dans les stades avancés
- Hormonothérapie : Bloque les hormones qui stimulent la croissance tumorale

Oui, comme tout cancer, il peut provoquer une fatigue persistante en raison de l’anémie liée aux saignements, des traitements ou de la progression de la maladie.

Oui, surtout si le cancer est détecté à un stade précoce. Avec un suivi médical adapté et un traitement efficace, les chances de survie sont élevées.

Dans certains cas, une prédisposition génétique existe, notamment en présence d’antécédents familiaux de cancers gynécologiques ou du syndrome de Lynch.

Consultez rapidement un gynécologue. Un dépistage précoce permet d’identifier la cause et d’agir rapidement en cas de problème.