Comment Avorter Seule ?

Non, il est dangereux d’essayer d’avorter seule sans assistance médicale. Un avortement mal encadré peut entraîner des complications graves comme des hémorragies ou des infections. Consultez un professionnel de santé pour une IVG sécurisée.

En France, l’IVG peut être réalisée de manière médicamenteuse (jusqu'à 9 semaines d’aménorrhée) ou chirurgicale (jusqu'à 16 semaines d’aménorrhée) dans un centre médical agréé.

Deux médicaments sont prescrits : la mifépristone (qui bloque l'hormone progestérone) et le misoprostol (qui provoque des contractions pour expulser l’embryon). Ils doivent être pris sous supervision médicale.

Le délai légal pour une IVG est de 16 semaines d’aménorrhée (soit 14 semaines de grossesse), selon la loi en vigueur depuis 2022.

Elle se réalise en deux étapes : prise de mifépristone en consultation, puis prise de misoprostol 36 à 48 heures plus tard, généralement à domicile. L’expulsion survient dans les heures qui suivent.

Une IVG médicamenteuse peut provoquer des douleurs similaires à des règles abondantes. L’IVG chirurgicale, sous anesthésie locale ou générale, est généralement indolore pendant l’intervention.

Oui, l’IVG médicamenteuse peut être réalisée à domicile sous suivi médical, jusqu’à 7 semaines de grossesse (9 semaines d’aménorrhée). Au-delà, une intervention en centre médical est nécessaire.

Un avortement non médicalisé présente des risques majeurs : hémorragies, infections, perforation utérine ou stérilité. Il est impératif de consulter un professionnel pour éviter ces dangers.

L’IVG est totalement gratuite en France et prise en charge à 100 % par la Sécurité sociale.

Non, une IVG réalisée dans de bonnes conditions médicales n’impacte pas la fertilité. Cependant, des complications rares (infection non traitée, par exemple) peuvent affecter la santé reproductive.

Oui, une mineure peut avorter sans l’accord de ses parents. Cependant, elle doit être accompagnée d’un adulte référent de son choix (ami, membre de la famille, éducateur).

L’expulsion survient généralement entre 4 et 6 heures après la prise du second médicament, mais des saignements peuvent durer plusieurs jours.

Oui, en France, l’IVG est un droit personnel. L’autorisation du partenaire n’est pas requise.

Les effets secondaires possibles incluent des saignements, des crampes abdominales, de la fatigue, des nausées et des vertiges temporaires.

Un test de grossesse ou une échographie de contrôle est recommandé 2 semaines après l’IVG pour s’assurer de son efficacité.

L’IVG médicamenteuse utilise des comprimés pour interrompre la grossesse, tandis que l’IVG chirurgicale consiste en une aspiration du contenu utérin sous anesthésie.

Oui, l’ovulation reprend rapidement après une IVG. Il est conseillé d’utiliser une contraception dès la fin de l’intervention pour éviter une grossesse non désirée.

Il faut prendre rendez-vous avec un médecin, une sage-femme ou un centre de planification familiale. Après une consultation obligatoire, vous pourrez choisir entre IVG médicamenteuse et chirurgicale.

Si le délai légal de 16 SA est dépassé, certaines femmes peuvent se rendre dans un pays où l’IVG est autorisée plus tardivement (Pays-Bas, Espagne). Une aide peut être obtenue auprès d’associations spécialisées.

Vous pouvez consulter un médecin généraliste, un gynécologue, une sage-femme ou un centre de planification familiale. Une assistance anonyme est disponible via le numéro vert 0800 08 11 11.

Oui, il est possible de subir plusieurs IVG sans conséquence sur la santé, à condition qu’elles soient pratiquées dans un cadre médicalisé. Toutefois, l’utilisation d’une contraception adaptée est recommandée.