Blog Pratique Masturbation

🏛️ Antiquité

Entre normalité et symbolisme

Dans l’Égypte ancienne, la masturbation était associée à la création du monde : le dieu Atoum aurait créé l’univers en se masturbant. Chez les Grecs et les Romains, la masturbation était considérée comme une pratique naturelle, parfois moquée, mais rarement condamnée. Des représentations artistiques et des textes évoquent sans tabou le plaisir solitaire.

🏹 Moyen Âge et Renaissance

Du péché à la culpabilité

Avec l’influence croissante des religions monothéistes, la masturbation devient progressivement un péché. L’Église condamne toute sexualité hors mariage et sans finalité procréative. Au Moyen Âge et à la Renaissance, la masturbation est assimilée à la luxure et à la faiblesse morale, ce qui renforce la honte et la culpabilité autour de la pratique.

🌍 Époque moderne

Peurs médicales et discours moralisateurs

Aux XVIIIe et XIXe siècles, la masturbation est accusée de provoquer de nombreuses maladies physiques et mentales, allant de la cécité à la folie. Des traités médicaux mettent en garde contre ses « dangers », et des dispositifs sont même inventés pour empêcher les enfants et adolescents de se masturber. Ces idées fausses persistent jusqu’au début du XXe siècle.

🌸 Aujourd’hui

Déculpabilisation et reconnaissance du bien-être

Depuis la seconde moitié du XXe siècle, la masturbation est progressivement réhabilitée. Les recherches scientifiques montrent qu’elle est sans danger, bénéfique pour la santé sexuelle et le bien-être psychologique. Elle est désormais reconnue comme une pratique normale, saine, et même recommandée pour mieux connaître son corps et explorer sa sexualité, quel que soit le genre.