Blog Mycose génitale

🏛️ Origines biologiques

Le microbiote vaginal, principalement composé de lactobacilles, protège la muqueuse contre les agents pathogènes en maintenant un environnement acide. Lorsque cet équilibre est rompu par des facteurs comme la prise d’antibiotiques, des variations hormonales, un excès d’hygiène, le port de vêtements synthétiques ou serrés, ou certaines maladies Candida albicans peut proliférer et provoquer une mycose vulvo-vaginale. Cette infection, aussi appelée candidose, est l’une des plus fréquentes chez la femme, touchant environ 75 % des femmes au moins une fois dans leur vie.

🌸 Transmission silencieuse et stigmatisation

La mycose génitale n’est pas considérée comme une infection sexuellement transmissible, même si elle peut parfois être transmise lors de rapports sexuels. Elle reste souvent entourée de tabous et de fausses croyances, ce qui peut retarder le diagnostic et le traitement. Historiquement, la confusion avec d’autres infections vaginales a longtemps compliqué la prise en charge et la compréhension de cette affection.

🌍 Reconnaissance médicale et traitements

Ce n’est qu’avec les progrès de la microbiologie au XXe siècle que la nature fongique de la mycose génitale est clairement identifiée. Les traitements antifongiques locaux ou oraux, aujourd’hui largement disponibles, permettent de contrôler efficacement les symptômes et d’éviter les récidives, à condition de corriger les facteurs favorisants.

💫 Aujourd’hui

Prévention, information et équilibre intime

Actuellement, la prévention de la mycose génitale repose sur le maintien d’un microbiote sain, l’éviction des facteurs de déséquilibre et une meilleure information sur l’hygiène intime. L’accent est mis sur l’importance de respecter la flore vaginale et d’éviter les excès d’hygiène ou les pratiques agressives.