Peut On Se Faire Vacciner Contre Le Papillomavirus Adulte ?

Oui, bien que la vaccination soit principalement recommandée jusqu'à 26 ans, elle peut être envisagée après cet âge sur avis médical. Elle reste bénéfique pour les adultes n'ayant jamais été exposés au HPV ou présentant un risque accru d'infection.

Les adultes jusqu'à 26 ans en rattrapage, ainsi que les <strong>hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH)</strong> et les <strong>personnes immunodéprimées</strong>, pour qui la vaccination est recommandée jusqu'à 26 ans.

Le vaccin est plus efficace lorsqu'il est administré avant toute exposition au virus. Après 26 ans, la plupart des personnes ont déjà rencontré certaines souches du HPV, ce qui réduit l’intérêt de la vaccination, bien qu’elle puisse encore offrir une protection contre d'autres types de HPV.

Il n'existe pas de recommandation officielle pour la vaccination après 45 ans. Cependant, dans certains cas spécifiques (risques élevés d'exposition, immunodépression), un médecin peut la proposer.

Les vaccins disponibles sont :
<strong>Gardasil 9</strong> : protège contre 9 types de HPV, dont ceux responsables de cancers et de verrues génitales.
<strong>Gardasil</strong> : protège contre 4 types de HPV.
<strong>Cervarix</strong> : protège contre les types 16 et 18, responsables de la majorité des cancers du col de l’utérus.

Les effets secondaires les plus fréquents sont :
Douleur au site d’injection.
Rougeur et gonflement.
Fièvre légère.
Maux de tête.
Ces effets disparaissent généralement en quelques jours.

Oui, la sécurité des vaccins HPV a été confirmée par de nombreuses études. Une étude de l'ANSM menée sur 2,2 millions de jeunes filles n’a trouvé aucune association entre le vaccin et des maladies auto-immunes.

Oui, la vaccination est recommandée aux hommes jusqu'à 26 ans, notamment ceux ayant des relations sexuelles avec d'autres hommes, car ils sont plus à risque de développer des cancers liés au HPV.

Non, mais il couvre les types de HPV les plus dangereux, responsables de cancers et de verrues génitales. Il est donc important de continuer le dépistage même après la vaccination.

Oui, elle peut protéger contre d'autres souches du virus que la personne n'a pas encore contractées.

Non, il est encore possible de se faire vacciner après 30 ans si vous êtes à risque. Consultez un médecin pour évaluer votre situation.

Oui, le HPV peut causer des cancers chez les hommes, notamment du pénis, de l’anus et de la gorge. La vaccination est donc recommandée.

En France, il est remboursé à 65 % par l’Assurance Maladie pour les jeunes de 11 à 26 ans. Pour les adultes de plus de 26 ans, il peut être à charge sauf en cas de recommandation spécifique.

La vaccination peut être réalisée :
Chez un médecin généraliste, une sage-femme ou un pharmacien.
Dans les centres de vaccination.
Dans les collèges pour les élèves concernés.

Oui. Le vaccin ne protège pas contre toutes les souches du HPV. Il est essentiel de poursuivre les frottis cervicaux pour détecter toute anomalie précocement.

Non, il est sûr et bien toléré. Les effets secondaires sont généralement bénins et temporaires.

Les études montrent une protection efficace d’au moins 10 à 15 ans, sans diminution significative de l'immunité observée.

Oui, après une conisation (ablation d'une lésion précancéreuse du col de l’utérus), la vaccination peut être recommandée pour prévenir de nouvelles infections par d'autres souches du HPV.

Non, la vaccination n'est pas recommandée pendant la grossesse. Elle peut être reprise après l’accouchement.