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En France, l'interruption volontaire de grossesse (<strong>IVG</strong>) est légale jusqu'à <strong>14 semaines de grossesse</strong>, soit <strong>16 semaines d'aménorrhée</strong>, conformément à la loi du 2 mars 2022.

Oui, l’IVG est possible à <strong>3 mois de grossesse</strong>. À ce stade, seule l’<strong>IVG chirurgicale</strong> peut être pratiquée.

L’<strong>IVG médicamenteuse</strong> est possible jusqu’à <strong>7 semaines de grossesse</strong>. Elle repose sur la prise de deux médicaments : <strong>Mifépristone</strong> et <strong>Misoprostol</strong>.
L’<strong>IVG chirurgicale</strong>, réalisée jusqu’à <strong>14 semaines</strong>, consiste en une aspiration du contenu utérin sous anesthésie locale ou générale.

Non, après <strong>14 semaines de grossesse</strong>, une IVG classique n’est plus possible en France. Cependant, une <strong>interruption médicale de grossesse (IMG)</strong> peut être réalisée si la santé de la femme est en danger ou en cas d’anomalie grave du fœtus.

L’IVG médicamenteuse repose sur deux médicaments :
<strong>Mifépristone</strong> : bloque l'hormone progestérone et arrête la grossesse.
<strong>Misoprostol</strong> : provoque des contractions pour expulser l’embryon.

Oui, l’IVG peut être réalisée de manière <strong>confidentielle et anonyme</strong>. Les mineures peuvent avorter sans consentement parental, mais doivent être accompagnées d’un adulte de confiance.

En France, l’IVG est <strong>entièrement prise en charge</strong> par l’Assurance Maladie, que ce soit une IVG médicamenteuse ou chirurgicale.

Le délai pour obtenir un rendez-vous peut varier selon les établissements. En moyenne, il est de <strong>5 à 7 jours</strong> après la première demande.

Les effets secondaires possibles incluent :
<strong>Douleurs abdominales</strong> similaires à des crampes menstruelles.
<strong>Saignements</strong> pouvant durer plusieurs jours.
<strong>Nausées, fatigue ou fièvre</strong> (dans de rares cas).

Les risques sont rares mais peuvent inclure :
Une <strong>infection</strong> si un suivi médical n’est pas respecté.
Des <strong>saignements importants</strong> nécessitant une intervention médicale.
Un <strong>échec de l’IVG</strong> (moins de 2% des cas), nécessitant une deuxième intervention.

Oui, une IVG n’a pas d’impact sur la fertilité future. Une contraception est recommandée immédiatement après l’intervention.

La procédure dure environ <strong>10 à 15 minutes</strong>, suivie d’une surveillance médicale de quelques heures.

Oui, l’<strong>IVG médicamenteuse</strong> peut être réalisée à domicile sous supervision médicale, jusqu'à <strong>7 semaines de grossesse</strong>.

En cas de douleurs sévères, saignements excessifs ou fièvre, il est impératif de consulter un médecin ou de se rendre aux urgences.

Oui, un soutien psychologique est disponible pour celles qui en ressentent le besoin. Des consultations gratuites sont proposées dans les centres de santé.

Il suffit de contacter un médecin, un centre de santé ou d’appeler le <strong>numéro vert national : 0800 08 11 11</strong> pour être orientée.

Toute femme a le droit de demander une IVG dans le respect des délais légaux, sans justification et sans pression extérieure.

Une IVG peut être pratiquée dans :
Les <strong>hôpitaux et cliniques</strong> agréés.
Les <strong>centres de santé</strong> spécialisés.
Les <strong>cabinets médicaux</strong> (pour l’IVG médicamenteuse).

Oui, les mineures peuvent avorter sans consentement parental, mais elles doivent être accompagnées par un adulte de confiance.

Une contraception peut être prescrite immédiatement après une IVG. Les options incluent :
<strong>Pilule contraceptive</strong>
<strong>Stérilet (DIU)</strong>
<strong>Implant contraceptif</strong>

Non, depuis la loi du 2 mars 2022, le délai de réflexion de 48 heures a été supprimé.