Comment Detecter L'Endométriose ?

Le diagnostic repose sur un <strong>entretien médical détaillé</strong>, un <strong>examen clinique</strong> et des <strong>examens d’imagerie</strong> comme l’échographie pelvienne ou l’IRM. Dans certains cas, une <strong>cœlioscopie</strong> est nécessaire pour confirmer la présence de lésions endométriosiques.

Les examens recommandés incluent :
<strong>Échographie pelvienne</strong> (première intention, détecte les kystes ovariens)
<strong>IRM pelvienne</strong> (analyse les lésions profondes, avec une sensibilité de 94 %)
<strong>Cœlioscopie</strong> (examen définitif permettant de visualiser et prélever les lésions)

Les examens sont réalisés dans des <strong>centres d’imagerie spécialisés</strong>, des <strong>hôpitaux</strong> ou des <strong>cliniques gynécologiques</strong>. Il est conseillé de consulter un praticien formé à l’endométriose pour une interprétation optimale.

À ce jour, aucun test sanguin ne permet de diagnostiquer l’endométriose de manière fiable. Cependant, des recherches récentes sur des <strong>biomarqueurs</strong> (comme le <strong>miRNA-451a</strong>) ouvrent des perspectives pour un futur test sanguin.

Non, le <strong>frottis cervico-utérin</strong> est destiné au dépistage des infections et des anomalies du col de l’utérus. Il ne permet pas de diagnostiquer l’endométriose.

Le diagnostic prend en moyenne <strong>7 à 10 ans</strong> après l’apparition des premiers symptômes, en raison d’un manque de formation des praticiens et de la diversité des signes cliniques.

Un <strong>gynécologue spécialisé en endométriose</strong> est le plus à même d’établir un diagnostic précis. Un médecin généraliste ou une sage-femme peuvent aussi orienter vers un centre expert.

Elle peut être diagnostiquée dès l’adolescence, mais est souvent identifiée entre <strong>25 et 35 ans</strong>, lorsque les symptômes deviennent plus marqués.

Oui, certaines formes sont asymptomatiques et sont découvertes lors d’un <strong>bilan d’infertilité</strong> ou d’un examen de routine.

Les symptômes les plus fréquents incluent :
<strong>Règles très douloureuses</strong> (dysménorrhée)
<strong>Douleurs pendant les rapports sexuels</strong> (dyspareunie)
<strong>Troubles digestifs et urinaires</strong>
<strong>Fatigue chronique</strong>

Oui, l’IRM pelvienne est efficace pour détecter les formes profondes de la maladie. Cependant, elle a une sensibilité plus faible pour les <strong>lésions péritonéales superficielles</strong>.

L’endométriose est souvent confondue avec :
Le <strong>syndrome des ovaires polykystiques (SOPK)</strong>
Le <strong>syndrome du côlon irritable</strong>
L’<strong>adénomyose</strong> (forme interne de l’endométriose)

Non, elle est réservée aux cas complexes. L’IRM et l’échographie suffisent souvent à établir un diagnostic fiable.

Le <strong>questionnaire ENDOL-4D</strong> et l’IRM pelvienne sont les outils les plus précis actuellement disponibles.

Oui, environ <strong>30 à 40 %</strong> des femmes atteintes rencontrent des difficultés à concevoir. Un suivi médical adapté peut améliorer les chances de grossesse.

Les options thérapeutiques incluent :
<strong>Traitements hormonaux</strong> (contraceptifs, progestatifs, agonistes de la GnRH)
<strong>Médicaments antalgiques</strong> (anti-inflammatoires, antalgiques puissants)
<strong>Chirurgie</strong> (dans les cas sévères ou résistants aux traitements)

Il n’existe pas de <strong>guérison définitive</strong>, mais des traitements permettent de soulager les symptômes et d’améliorer la qualité de vie.

Oui, des études montrent qu’il existe une <strong>prédisposition génétique</strong>. Avoir une mère ou une sœur atteinte augmente le risque.

Oui, l’application <strong>LUNA</strong> propose un suivi des symptômes et un outil d’évaluation du risque d’endométriose via le <strong>LunaEndoScore®</strong>.

Un <strong>diagnostic précoce</strong> permet :
De limiter la progression de la maladie
D’améliorer la qualité de vie
De préserver la fertilité