Comment Traiter Une Vaginose ?

La vaginose bactérienne est un déséquilibre de la flore vaginale où les bonnes bactéries, comme les lactobacilles, sont remplacées par des bactéries nuisibles telles que <strong>Gardnerella vaginalis</strong>. Ce déséquilibre entraîne des symptômes gênants, bien que la vaginose ne soit pas une infection sexuellement transmissible (IST).

Les symptômes les plus fréquents incluent :
Des pertes vaginales abondantes, souvent de couleur blanche, grise ou verdâtre.
Une <strong>odeur de poisson</strong> désagréable, qui s’accentue après les rapports sexuels.
Une légère irritation ou gêne vaginale.
Un inconfort urinaire occasionnel.
Contrairement à une mycose vaginale, la vaginose ne provoque généralement pas de fortes démangeaisons ni de pertes épaisses et blanchâtres.

Le traitement repose principalement sur des antibiotiques prescrits par un médecin :
<strong>Métronidazole</strong> : disponible sous forme de comprimés (orale) ou de gel vaginal.
<strong>Clindamycine</strong> : sous forme de crème vaginale ou de comprimés.
<strong>Secnidazole</strong> : traitement en dose unique efficace contre la vaginose.
En complément, l’usage de <strong>probiotiques vaginaux</strong> aide à restaurer la flore vaginale et à prévenir les récidives.

Le <strong>Métronidazole</strong> est le traitement le plus prescrit et efficace, avec un taux de réussite de 85 % en 7 jours. La <strong>Clindamycine</strong> est une alternative viable, notamment en cas d’allergie ou d’intolérance au Métronidazole.

Pour prévenir une récidive, il est conseillé de :
Éviter les <strong>douches vaginales</strong> et les produits d’hygiène parfumés.
Porter des <strong>sous-vêtements en coton</strong> et éviter les vêtements trop serrés.
Utiliser des <strong>probiotiques vaginaux</strong> pour rééquilibrer la flore naturelle.
Limiter la consommation d’aliments riches en sucre, qui peuvent favoriser la croissance des bactéries pathogènes.

Une alimentation riche en <strong>sucre</strong>, en <strong>alcool</strong> et en excès de <strong>produits laitiers</strong> peut favoriser la prolifération des mauvaises bactéries. Il est recommandé de privilégier les <strong>probiotiques naturels</strong> comme le yaourt nature et le kéfir.

Oui, mais il est préférable d’attendre la fin du traitement. Les rapports sexuels peuvent aggraver les symptômes et favoriser la récidive. L’utilisation d’un préservatif peut limiter les risques de déséquilibre de la flore.

Dans certains cas légers, la vaginose peut disparaître spontanément. Cependant, un traitement médical est recommandé pour éviter les récidives et les complications potentielles.

La vaginose et la mycose vaginale sont deux infections vaginales distinctes :
<strong>Vaginose</strong> : pertes grises ou verdâtres, <strong>odeur de poisson</strong>, pH vaginal &gt; 4.5.
<strong>Mycose</strong> : pertes épaisses et blanches (aspect "lait caillé"), <strong>démangeaisons</strong> intenses, pH vaginal &lt; 4.5.
Le traitement de la vaginose repose sur des antibiotiques, tandis que la mycose est traitée avec des antifongiques.

Certains remèdes naturels peuvent aider à rétablir l’équilibre de la flore vaginale :
<strong>Les probiotiques vaginaux</strong> (ex. Lactobacillus crispatus) sont efficaces pour prévenir les récidives.
<strong>L’huile de coco</strong> possède des propriétés antibactériennes naturelles.
<strong>Le vinaigre de cidre</strong> peut être utilisé en bain de siège pour rétablir l’acidité vaginale.
Toutefois, ces solutions ne remplacent pas un traitement médical en cas de symptômes persistants.

Le traitement antibiotique dure généralement <strong>entre 5 et 7 jours</strong>. Une dose unique de <strong>Secnidazole</strong> peut également être prescrite pour un effet plus rapide.

Non, la vaginose n’est pas contagieuse et ne se transmet pas par l’eau. Cependant, l’humidité et le chlore peuvent perturber la flore vaginale et favoriser un déséquilibre.

Oui, les probiotiques contenant des <strong>Lactobacillus</strong> aident à restaurer la flore vaginale et à réduire de 60 % le risque de récidive.

Si elle n’est pas traitée, la vaginose peut augmenter le risque de :
Complications pendant la grossesse (accouchement prématuré, faible poids du bébé).
Infections gynécologiques (endométrite, salpingite).
Augmentation du risque d'IST en raison de la modification du microbiote vaginal.

Il est recommandé de consulter un médecin si :
Les symptômes persistent plus d’une semaine malgré des soins d’hygiène adaptés.
Vous avez des récidives fréquentes (plus de 3 épisodes par an).
Vous êtes enceinte et présentez des signes de vaginose.

Oui, la téléconsultation permet d'obtenir rapidement une ordonnance pour un traitement adapté sans se déplacer. De nombreux services en ligne proposent des consultations avec des médecins spécialisés en santé féminine.