Comment Détecter Un Cancer De L'Utérus ?

Les premiers signes incluent des saignements vaginaux anormaux, des douleurs pelviennes persistantes, des pertes vaginales malodorantes et une gêne lors des rapports sexuels.

Le dépistage repose sur un frottis cervico-utérin tous les 3 à 5 ans chez les femmes de 25 à 65 ans, associé au test HPV pour détecter les infections à haut risque.

Le principal facteur de risque est l’infection persistante par le papillomavirus humain (HPV). D'autres facteurs incluent le tabagisme, un système immunitaire affaibli, l'obésité et des antécédents familiaux.

Oui, la vaccination contre le HPV, un dépistage régulier, l’arrêt du tabac et une bonne hygiène de vie réduisent considérablement le risque.

Bien que la majorité des cas ne soient pas héréditaires, certaines prédispositions génétiques comme le syndrome de Lynch augmentent le risque.

Les examens incluent le frottis cervico-utérin, la colposcopie, la biopsie, l’IRM, le scanner et parfois une échographie pelvienne pour évaluer la maladie.

Une échographie pelvienne peut révéler des anomalies, mais seule une biopsie permet un diagnostic précis.

Au début, il peut être asymptomatique. Lorsque les douleurs apparaissent, elles se manifestent sous forme de douleurs pelviennes, abdominales ou lors des rapports sexuels.

Le traitement dépend du stade et peut inclure une chirurgie (hystérectomie), la radiothérapie, la chimiothérapie et parfois l’immunothérapie.

Non. Le cancer du col de l’utérus est souvent lié à une infection par le HPV, tandis que le cancer de l’endomètre touche la muqueuse utérine et survient surtout après la ménopause.

Comme tout cancer, il peut être grave s'il n'est pas détecté et traité à temps. Un diagnostic précoce améliore considérablement les chances de guérison.

Le cancer du col de l’utérus touche principalement les femmes entre 30 et 50 ans, tandis que le cancer de l’endomètre est plus fréquent après 50 ans.

Le cancer évolue en plusieurs stades : Stade I (limité au col), Stade II (extension locale), Stade III (atteinte vaginale ou pelvienne), et Stade IV (métastases à distance).

Oui, il protège contre les souches responsables de la majorité des cancers du col de l’utérus, réduisant ainsi considérablement le risque.

Oui, le cancer du col de l’utérus peut être asymptomatique à ses débuts. C'est pourquoi le dépistage régulier est essentiel.

Oui, la fatigue chronique peut être un symptôme, souvent causée par l’anémie due aux saignements ou à la progression de la maladie.

Il met généralement plusieurs années à se développer à partir de lésions précancéreuses causées par le HPV.

Il n’existe pas de prise de sang spécifique pour détecter le cancer de l'utérus, mais certains marqueurs tumoraux peuvent aider à suivre son évolution.

Si vous présentez des symptômes inhabituels, consultez rapidement un gynécologue pour effectuer les examens nécessaires.